Il y a eu la météo merdique. Un emploi du temps chargé. Et, joie, les vacances de l’autre côté de l’océan. Fraîchement ouvert au début de l’été, ce n’est donc qu’il y a quelques jours que j’ai découvert Au Fond Du Jardin. En ce début de mois de septembre, tout le monde, ou presque, est de retour. Le soleil aussi, maintenant un sourire estival sur nos visages déjà presque redevenus gris, et complice de notre premier apéro de la rentrée dans cette nouvelle adresse parisienne et insolite.
De la rue, difficile, voire impossible de repérer ce trésor caché sans détails. Et encore. Les habitués du lieu, apparemment habitués aux non encore habitués dans mon genre à la recherche de ce fameux numéro 39, m’indiquent gentiment le seuil à franchir. Bon début.
A l’intérieur, pour elles c’était moins rose, un piano, quelques fauteuils, un petit bar et un tableau noir. Jusqu’ici, tout va bien. C’est quelques mètres plus loin que tes yeux de parisien(ne) habitué(e) aux terrasses confinées et bondées se croiront subitement défaillants. Et pourtant, ce sont bien quelques 300m² d’air frais (au moins, je n’ai pas mesuré), qui te tendent les bras, là, t’invitant à t’attabler ou poser tes fesses dans un transat. Bref, à l’abri des bruits de la grande ville, tu pourras te prélasser, boire et manger des plats simples à presque toutes les heures de la journée. Sache également que l’on est loin des lieux branchouilles avec attente à l’entrée et service antipathique. Ça se rode encore un peu mais c’est à la bonne franquette, pas cher et sans chichi, comme on dit. Et ça fait du bien.
Alors, apéro planchettes Au Fond Du Jardin un de ces soirs avec les potes, ça te dit? Profites-en, le soleil y squatte encore un peu.
PS : On m’a dit dans l’oreillette que les patrons réfléchissaient à une solution hivernale pour profiter de tout cet espace.
Au Fond Du Jardin. 39 rue Pelleport, 75020 Paris. Métro Porte de Bagnolet / Gambetta.