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L’une des terrasses situées au croisement des rues Alibert, Marie et Louise et Bichat nous a fait un peu plus de l’œil que les autres ce soir-là.

Si tu penses que les cantines, pas chères et cools n’existent plus à Paris, tu te trompes. Le Petit Cambodge (et bien d’autres en fait) en sont la preuve. A cette adresse, tu feras une sorte de voyage, emmenant tes papilles en Asie et observant une pyramide parisienne bien différente de celle du Louvre. Il paraît que c’est une annexe du restaurant Le Cambodge, non loin de là. Sauf qu’ici, pas besoin de réserver. Bref, une belle conclusion après une balade au bord du Canal.

L’intérieur, petit, parsemé de hautes tables et tabourets en bois, est plutôt propice aux froides soirées d’hiver, car il y fait très chaud en été. Pourtant, certains sont prêts à tout pour un bobun au Petit Cambodge. S’il fait beau, préfère donc la terrasse multicolore (ou la vente à emporter). S’il faut attendre un peu pour avoir une place, pas grave, donne ton numéro, ils te rappelleront dès qu’une place se libèrera. Parce qu’en plus d’être un endroit sympa où l’on mange bien pour pas cher, le service du Petit Cambodge est adorable (bien que souvent très occupé). Et tu as toujours le Carillon en face pour te faire patienter.

La carte offre un choix varié de plats : boeuf à la citronnelle, porc au caramel, salades, soupes, curry, rouleaux de printemps,… Nos préférés : la saucisse à la citronnelle (aussi bonnes que celles que cuisinait un certain L) et tous les bobuns.

Compte entre 3 et 8 euros 50 pour une entrée, 9 et 13 euros 50 pour un plat, 3 euros 50 pour un demi de Tsing-Tao, de Singha ou de Lao. Tu pourras aussi craquer pour un dessert (entre 4 et 6 euros). Je te conseille vivement le délice banane, à base de banane évidemment, de lait de coco et de tapioca. Crois-moi, le délice banane porte très bien son nom.

Le Petit Cambodge. 20 rue Alibert, 75010 Paris. Métro Goncourt.
Ouvert du lundi au dimanche de 12h00 à 23h00.