C’était un soir réservé à l’américaine. Quoi de plus logique que de l’emmener boire un verre dans un bar prénommé Le Coq ? Nom frenchy pour une création british, celle de Tony Conigliaro, déjà bien installé à Londres, expert en mixologie.
Rue du Château d’Eau, sous l’enseigne d’un certain Prince Eugène trône celle, plus discrète mais aussi plus stylée de l’un des derniers nés des bars à cocktails parisiens. Je ne cesse de parler de cette épidémie et mes finances en pâtissent fortement. Mais mon but est de partager avec toi ces adresses qui valent selon moi le détour (si tu es nouveau par ici, tu constateras que je donne de ma personne). Le Coq est de celles-ci, dans le dixième arrondissement, the new place to be in Paris. Quand on n’est pas à Pigalle c’est ici qu’on traîne. Comme on est loin d’être les seuls (heureusement ou malheureusement?…), le quartier a ses détracteurs. Espérons qu’ils restent moins nombreux que les aficionados.
A l’intérieur, on découvre une déco brute (pierre apparente, tables et banquettes aux formes asymétriques) et un éclairage minimaliste. Du Françoise en photo et du Jacques en fond sonore pour la French Touch. Des p’tits gars derrière le bar aux airs de dandy et aux petits soins pour la touche britannique. On est aux anges. Le Coq assume également un côté très rock’n’roll : tu auras droit à Iggy Pop and co.
On s’installe au bar sur des tabourets métalliques mais confortables. La carte est très tentante, on hésite. On testera finalement les Fleurs du Mal et le French 75 façon Le Coq aux doux accents d’Absinthe, ainsi que le Lipstick Rose dans son verre auréolé d’une trace de rouge mystérieuse. Alcools oubliés sont légions dans ces mélanges originaux. Côté prix, tu t’en tireras pour 11 euros le verre, ce qui est raisonnable quand on sait que la plupart des bars tournent plus autour des 15 euros.
Conclusion : va-li-dé.
Le Coq. 12 rue du Château d’Eau, 75010 Paris. Métro Jacques Bonsergent / République.
Ouvert du mardi au samedi de 18h00 à 2h00.
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