Il paraît que la première impression est souvent la bonne. A la découverte d’un nouvel endroit où lever le coude, l’ambiance nous dicte forcément l’envie d’y remettre les pieds. Ou pas.
On pouvait lire un peu partout sur le web que le 114 était devenu the place to be. La puissance marketing de Puma Social et la création de buzz menée d’une main de maître par Gunther Love n’y étaient pas pour rien. Pour être honnête, l’idée d’un nouveau bar proposant des concerts et des dj sets à Oberkampf et fermant tard était séduisante.
Pourtant, lors de mes premières rencontres avec le 114, l’enthousiasme du début de soirée se transformait en déception face à une atmosphère caractéristique de certains lieux parisiens se voulant faussement sélectes. Mais finalement, le manque de nanas dans un groupe de mecs nous rejoignant ou encore la quasi absence de vodka dans nos vodkas pomme n’auront constitué que de légers obstacles, vite résolus par quelques sourires et discussions cordiales.
Et puis le 114 m’a redonné envie, en offrant une première scène parisienne à Louis Aguilar et ses acolytes de The Crocodile Tears. Ecouté presque en boucle depuis des semaines, le dernier album Close your eyes, you’re invisible est encore plus agréable en live, l’un des recoins du 114 nous offrant les charmes des toutes petits salles.
Conclusion : concert intimiste gratuit, shot « tartintin » offert (à tester), photomaton distrayant, musique post-concert sympa. Un peu calme certes pour un jeudi soir mais on apprécie l’ambiance. La déco est travaillée et le bar donne envie de s’y accouder. Plutôt bar de nuit que bar bondé à l’heure de l’apéro, le 114 m’a finalement convaincue, malgré un public un peu jeune à mon goût (…). Reste à voir s’il peut être une bonne alternative à l’Alimentation Générale toute proche.
Le 114. 114 rue Oberkampf, 75011 Paris. Métro Parmentier / Ménilmontant / Rue Saint-Maur.
Ouvert du mercredi au samedi et les premiers dimanches du mois.