Il y a ces moments où l’on aurait presque l’impression d’assister à un bœuf avec des potes, et puis on regarde autour de nous, on voit le monde, on se dit dommage. Il y a cette voix, lisse, originale, qui pourrait presque nous faire croire que chanter un répertoire vaste comme la Russie est d’une facilité déconcertante. On n’est pas chez Arcade Fire ou Devendra, mais il y a quand même cette ambiance qu’on retrouve souvent chez ces bandes de scène : on fait tourner les instruments, on chante ensemble ou tour à tour, on invite du monde à partager quelques morceaux. Et puis il y a le public qui suit, enthousiaste, forcément.
Moriarty nous a offert un concert teinté d’influences les liant à Dylan. Des chansons d’une autre époque, des contes. Et nous étions tantôt bercés, tantôt enjoués. Au final donc, plutôt qu’une redécouverte de ses propres titres, nous avons pu explorer les origines musicales du grand Bob, partie de son œuvre réservée d’ordinaire aux spécialistes et aux vrais connaisseurs.
Alors, si, par hasard, tu voulais revivre cette petite tranche de musique qui fait du bien aux oreilles et au cœur, tu peux cliquer ICI. Pour le reste des concerts (Syd Matters entre autres), c’est déjà (presque) fini. Pour en apprendre un peu plus sur Bob Dylan, tu pourras par contre assister à des conférences. Et ça, c’est jusqu’au 12 juin prochain !